Deux projets de décrets concernant la direction d’école étaient à l’ordre du jour du comité technique ministériel (CTM) du 16 mars.
Alors que la loi Rilhac va imposer aux directeurs la délégation de compétences de l’autorité académique et l’autorité fonctionnelle, modifiant ainsi en profondeur leur place dans l’école et les accablant de nouvelles tâches, le projet de décret augmente certaines quotités de décharges de direction : les écoles de 6 et 7 classes bénéficieront désormais d’un tiers de décharge (contre un quart de décharge aujourd’hui) et les écoles de 12 et 13 classes d’une décharge totale (contre une demi-décharge ou trois-quarts de décharge actuellement).
A noter que, suite à la demande formulée par la FNEC FP-FO lors du groupe de travail préparatoire au CTM, la formule indiquant que les décharges pouvaient être modifiées en fonction des particularités de l’école a été réécrite en précisant qu’elles pourraient uniquement être revues à la hausse, ce tableau des décharges fixant donc un minimum.
Pour autant, toutes les écoles loin de là ne sont pas concernées par cette augmentation, et notamment les écoles de moins de quatre classes, les plus nombreuses dans le pays, qui ne disposent toujours pas d’une décharge hebdomadaire !
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Alors que le ministre prépare la fusion des corps d’inspection et la suppression du corps des IEN pour 2023, le décret concernant les « référents direction d’école » met en œuvre l’article 4 de la loi Rilhac, loi dont le SNUDI-FO demande l’abrogation.
Si la loi Rilhac restait floue sur la nature de cette fonction de « référent direction d’école », ce décret précise de manière bien inquiétante leurs « missions ».
Suite à l’intervention de la FNEC FP-FO lors du groupe de travail préparatoire au CTM, la formule : « Le référent direction d’école peut se voir confier des missions spécifiques d’encadrement du 1er degré d’enseignement », qui plaçait clairement les référents de direction comme une hiérarchie intermédiaire a été supprimée.
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Retrouvez le communiqué complet ci-dessous :
Le SNUDI FO 61, avec sa fédération la FNEC FP FO, organise un stage le lundi 4 avril à Alençon, au lycée Alain 27, à propos des vos conditions de travail, sur la façon de les améliorer et de se défendre.
Que faire pour améliorer la santé des agents ?
En cas de harcèlement ou d’injures de parents ou d’autres personnes ?
De non remplacement ?
D’élèves perturbateurs non reconnus MDPH ?
De problèmes techniques liés aux locaux de l’école ? …
Mais aussi de vous informer sur la protection fonctionnelle et sur les différents registres qui existent (Registre Santé Sécurité au Travail, Registre de Danger Grave et Imminent, ...).
Si vous êtes intéressé(e), contactez-nous avant le jeudi 4 mars, par mail, ou remplissez le formulaire en ligne : ICI
Cela nous permettra de vous envoyer les convocations nominatives qui seront à transmettre à votre supérieur hiérarchique, respectant le délai d’un mois réglementaire.
Le SNUDI FO 61 organise un stage syndical le lundi 15 novembre à l’Union départementale FO, à Alençon (8 place Poulet Malassis), sur le thème suivant : « connaître ses droits pour mieux les utiliser ».
Ce stage n’est pas un stage pédagogique mais syndical pour mieux connaître ses droits notamment. Il est ouvert à TOUS (adhérents ou non).
Les inscriptions se font par email (snudifo61@gmail.com) ou via le formulaire dédié en ligne.
A la suite de votre inscription, nous vous fournirons les documents nécessaires qu’il faudra envoyer à votre supérieur hiérarchique :
convocation nominative,
demande d’autorisation syndicale (à compléter).
Cette demande de congé de formation syndicale à votre supérieur hiérarchique est à envoyer au moins un mois avant la date du stage, soit avant le vendredi 15 octobre à minuit (par mail ou par courrier).
Connaître ses droits est un pré-requis indispensable pour mieux les exercer et apprendre à connaître les rouages administratifs, le déroulement d’une carrière ou encore son statut.