Dans le cadre du budget 2025 et des 60 milliards d’économies à réaliser sur le dos des salariés et des services publics, le gouvernement Macron-Barnier prévoit d’allonger de 1 à 3 jours le délai de carence pour les fonctionnaires et de réduire de 100 à 90% le traitement indiciaire perçu pendant des arrêts de maladie ordinaire.
Ainsi, après l’annonce de 4000 suppressions de postes à l’Education nationale, le ministre de la Fonction Publique parle de "responsabiliser les agents » ! Abject !
La FNEC FP-FO rappelle que c’est la politique menée par les gouvernements successifs qui est la principale responsable de la dégradation de la santé des agents : suppressions de postes, contre-réformes (inclusion systématique, évaluation PPCR…), absence de médecine de prévention… !
Cette mesure sur les arrêts maladie intervient au moment où va être discuté à l’Assemblée nationale un PLFSS 2025 qui prévoit les pires attaques contre la Sécurité sociale, notamment contre les arrêts maladie des salariés du privé. Une vraie « mesure d’égalité » serait l’abrogation des jours de carence dans le public comme dans le privé.
Pour maintenir les dizaines de milliards d’euros de cadeaux fiscaux et d’exonérations de cotisations sociales au patronat, le gouvernement va chercher ses économies ailleurs : dans les poches des malades, quitte à stigmatiser et culpabiliser les fonctionnaires ! Ce serait donc paupériser davantage les agents publics, après de nombreuses années de gel du point d’indice, et prendre le risque de voir des agents, pris à la gorge, venir travailler malades et se mettre encore davantage en danger.
Le ministre de l’économie a jugé qu’une deuxième « journée de solidarité » était une « proposition intéressante ». Une nouvelle journée de travail gratuit !
Et ce mardi 29 octobre, le ministre Kasbarian a annoncé que les mesures de l’ex-ministre Guerini ne devaient pas « être mises à la poubelle ». Il se déclare favorable à la rémunération au mérite, à la suppression des catégories A B et C, et au licenciement des fonctionnaires pour insuffisance professionnelle...
Annulation des 4000 suppressions de postes, augmentation des salaires, abrogation de la réforme des retraites, retrait de toutes les mesures anti-sociales !
La FNEC FP-FO s’est adressée aux autres fédérations pour leur proposer de maintenir le préavis de grève (à compter du lundi 4 novembre 2024) et d’organiser ensemble la mobilisation nécessaire.
La FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir dès la rentrée pour préparer
la mise en échec de ces plans funestes par la mobilisation, la grève pour gagner !
Retrouvez le communiqué de la FNEC FP FO :
Le SNUDI FO 61, avec sa fédération la FNEC FP FO, organise un stage le lundi 4 avril à Alençon, au lycée Alain 27, à propos des vos conditions de travail, sur la façon de les améliorer et de se défendre.
Que faire pour améliorer la santé des agents ?
En cas de harcèlement ou d’injures de parents ou d’autres personnes ?
De non remplacement ?
D’élèves perturbateurs non reconnus MDPH ?
De problèmes techniques liés aux locaux de l’école ? …
Mais aussi de vous informer sur la protection fonctionnelle et sur les différents registres qui existent (Registre Santé Sécurité au Travail, Registre de Danger Grave et Imminent, ...).
Si vous êtes intéressé(e), contactez-nous avant le jeudi 4 mars, par mail, ou remplissez le formulaire en ligne : ICI
Cela nous permettra de vous envoyer les convocations nominatives qui seront à transmettre à votre supérieur hiérarchique, respectant le délai d’un mois réglementaire.
Le SNUDI FO 61 organise un stage syndical le lundi 15 novembre à l’Union départementale FO, à Alençon (8 place Poulet Malassis), sur le thème suivant : « connaître ses droits pour mieux les utiliser ».
Ce stage n’est pas un stage pédagogique mais syndical pour mieux connaître ses droits notamment. Il est ouvert à TOUS (adhérents ou non).
Les inscriptions se font par email (snudifo61@gmail.com) ou via le formulaire dédié en ligne.
A la suite de votre inscription, nous vous fournirons les documents nécessaires qu’il faudra envoyer à votre supérieur hiérarchique :
convocation nominative,
demande d’autorisation syndicale (à compléter).
Cette demande de congé de formation syndicale à votre supérieur hiérarchique est à envoyer au moins un mois avant la date du stage, soit avant le vendredi 15 octobre à minuit (par mail ou par courrier).
Connaître ses droits est un pré-requis indispensable pour mieux les exercer et apprendre à connaître les rouages administratifs, le déroulement d’une carrière ou encore son statut.